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Bouddhisme au féminin - Partageons nos aspirations, nos questionnements, nos compréhensions

 

 

 

Contributions

 

 

 

Une question de mot - suite

Bonjour à toutes, je viens de regarder une table ronde sur la peine de mort (sur KTO, la chaine catholique), des gens de l'ACAT (action chrétienne pour l'abolition de la torture, des gens formidables qui se dévouent sans compter à leur combat pour plus d'humanité). Ils livrent un combat à la fois contre toute pratique déshumanisante comme la torture et aussi contre la peine de mort. On voit que les choses évoluent dans le bon sens et c'est encourageant.

Je vous ai envoyé dans le précédent numéro un document d'Amnesty appelant à utiliser désormais l'expression droits humains ou droits de la personne humaine.
Et j'ai été frappée dans cette émission par l'utilisation exclusive du mot homme pour désigner l'humain. Il y a des habitudes néfastes à combattre et celle là est lourde de conséquences pour les femmes.

Les intervenants parlaient de l'Iran où, comme dans tout le monde musulman, la charia, la règle religieuse édictée il y a plus de mille ans est toujours la référence. Dans ce pays précisément, une femme qui avait tué un homme qui tentait de la violer a été récemment exécutée selon ce code écrit par des hommes et pour des hommes.

Il m'était pénible d'entendre ces bonnes âmes parler de défense des droits de l'homme à propos de cette malheureuse. Ils n'avaient même pas conscience de l'énormité de ce qu'ils disaient. A aucun moment il n'a été question de personne humaine.

Anecdotique ? certes non! le mot forge l'esprit, les lois, les mentalités. Je m'adresse à toutes les lectrices de ce magazine pour leur demander d'écrire aux médias - comme je le fais aujourd'hui dans ce magazine - pour leur rappeler qu'un changement de vocabulaire est très nécessaire quand on parle de violation des droits humains ! Camille

 

 

Le magazine

En me promenant sur Internet, j'ai trouvé un site où l'on parlait de Bouddhisme au féminin, et j'ai lu "magazine destiné aux femmes", et ce "destiné" m'a vraiment interpellé.
Est-ce que parler de femmes est destiné aux femmes ? Est-ce que cela n'intéresse pas les hommes de découvrir les femmes formidables dont vous parlez ?

C'a été vraiment un plus dans ma pratique de lire le magazine, à part l'ouverture aux diverses branches du bouddhisme, cela m'a vraiment donné une confiance dont je ne savais même pas que j'en manquais. Mais revenons à cette question de "destiné" aux femmes.
Dans les maisons de la presse, on voit la rubrique : presse féminine pour des magazines qui parlent enfants, cuisine, maison, sujets il est vrai plus en prise avec le quotidien des femmes que des hommes, encore que de plus en plus d'hommes se mettent à la cuisine, et surtout, s'occupent davantage de leurs enfants.

Mais la presse masculine, où est-elle ? ce n'est pas la peine de le dire, puisque c'est sous entendu : tout le reste. Ce reste comprend d'ailleurs des titres spécifiquement masculins comme les journaux sportifs et surtout toute la presse "spécialisée" qui est en fait pornographique. Mais cela n'est pas précisé, il n'est pas dit : presse masculine" ou "destiné aux hommes " et pourquoi ? parce que les codes de notre société ont été définis et pensés par et pour la moitié de l'humanité qui se regarde constamment comme LA REFERENCE.

Mais la pratique bouddhiste doit justement nous dégager de ces conditionnements, de ces attitudes réductrices qui mutilent les unes et les autres.

J'espère donc que Bouddhisme au féminin intéresse et intéressera nombre d'hommes bouddhistes !

Vous en connaissez sûrement ? Valérie

 

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